Interrogatoire

Ishida ne voyait rien, il avait les yeux bandes. Il avait mal a la tête, le coup qu'il avait recu lui tournait toujours. Mais il savait une chose, il etait assis. Mais ou ? Il ne savait pas. Etait-il mort ? Ou capture vif ? Il n'aurait su le dire. Il essaya de contacter ses Dieux, puis de se transformer en animal mais rien a faire quelque chose l'en empechait. Il essaya de sentir la presence de quelque mais cela etait impossible aussi. Il chercha son épée et c'est a ce moment la qu'il remarqua qu'il avait les mains lies mais aussi les pieds. Il etait encore vivant, mais capture. Mais pour combien de temps encore ?
Ishida etait faible, il cherchait a penser logiquement et non a penser a ce qui pourrait lui arriver. Mais l'obsurite de son bandeau, le bourdonnement dans ses oreilles et sa tête, les mains et les pieds cicatrisant des ecorchures de la corde, sa poitrine cicatrisee par une magie, tout cela faisait qu'il souffrait. Et rien ne lui permettait de savoir ce qui allait lui arriver. Il commencait a avoir peur. Pensa aux bons comme aux mauvais souvenirs, et comprit qu'il ne devait pas relacher son attention.
Il souffrait, il ne put rester plus longtemps, eveille, il se rendormit pour attenuer sa souffrance.

(HRP: Voila a toi Ô grand Urash ! Fais ce que tu veux de ton prisonnier ! HRP )

Urash entra dans le sous-sol sombre, uniquement éclairé par des torches. Il avait très vite récupéré de ses blessures grâce aux pouvoirs des médecins. Le prisonier était attaché sur une chaise au milieu d'une pièce remplie d'engins de torture. Il s'adressa à lui pour lui expliquer rapidement la situation.

Des runes empêchent toute magie d'agir ici rien ni personne ici ne peut t'aider excepté moi. Et comme tu t'en doutes ce ne sera pas gratuit. Je veux savoir comment tu t'appelles et si tu es affilié aux Affranchis. Et aussi ce que tu faisais ici en ville. Autant te prévenir tout de suite pour ne pas casser tes belles illusions, la récompense ne sera pas la liberté mais la chance de mourir vite plutôt que de souffrir des jours de tourments ou des semaines...

Urash laissa trainer ses derniers mots pour bien les imprégner dans la tête de son prisonnier. Comme celui-ci avait l'air un peu lent à répondre, il le frappa à l'estomac avec ses gantelets d'acier. Il lui souffla:

Personne n'a jamais emporté ses secrets avant de mourir ici, et tu ne sera pas le premier.

Urash répondit à Azilika furieux :

Je laisse passer mais je ne pardonne jamais. La mort ne te concerne peut-être pas mais moi, si je suis détruit ici je retourne dans les plans astraux des Dieux. Et l'existence est beaucoup moins intéressante qu'ici donc je n'ai aucune envie d'y retourner !

Urash rit. Il rit franchement, d'un rire sadique et méchant.

Tu verra d'ici peu que si les Dieux existaient jamais ils ne permettraient de telles choses. Le seul dieu de l'homme est son argent.

Urash traina la chaise dans une autre salle d'où Ishida pouvait déjà entendre des hurlement et d'autres bruits plus sinistres encore. Ici cela puait la chaire brûlée et l'acide. Il lui retira son bandeau et pût contempler un spectacle abominable; un homme était attaché à même le sol et on répandait sur lui des braises rougeoyantes. Un autre était étiré au delà des limites de la physique à tel point que ses genoux et ses épaules sortaient de leurs logements. Un troisième devenait totalement fou à force de recevoir une goutte d'eau régulièrement sur le front. Il cirait à s'en arracher les cordes vocales. Urash se retourna vers Ishida.

Rien que de te laisser regarder ces tortures pendant un jour te délierait la langue alors à te les appliquer nous pourrions entendre tout ce que nous voulons et tu serais même prêt à reconnaitre les pires crimes que tu n'a jamais commis. Maintenant tu as le choix : ou tu parle ou je commence par te casser les doigts un à un.

Urash réfléchit; son prisonnier n'avait pas l'air aussi effaré qu'il aurait dû être. Cela le contrariait mais le défi n'en serait que plus haletant à relever ! Il pensa pour Azilika :

Vas-y je t'en prie mais ne te fatigue pas trop. Malgré toute l'amitié que je te porte, je n'ai pas l'intention de jouer la nourrice toute ma vie ...

Puis il s'adressa à Ishida:

Je ne me contenterai pas de briser tes os, les douleurs ne sont pas nécessairement physiques. Saurais tu assister impuissant aux douleurs de tes frères d'armes, tes frères de sang. Les voir voir se faire manger les enrailles par des serpents ? les voir obligés de garder un scorpion en bouche alors que celui-ci déchiquète leur langue et leur gorge ? Réfléchis à tout cela mais réfléchis vite parce que il ne te reste que peu de temps.

rash savourait déjà sa future victoire. Et plus elle serait difficile et plus il en serait fier !

Très bien si tu as décidé de souffrir tu vas être servi !

Urash prit l'auriculaire d'Ishida et d'une torsion rapide le brisa net. Ishida fut tellement surprit qu'aucun son ne sortit de sa bouche, ne réalisant pas ce qui venait de se passer. Urash prit son autre petit doigt et fit la même chose. Puis se lassant déjà de ces techniques primitives il décida de passer tout de suite à un niveau supérieur. Il attacha solidement Ishida sur une table et versa des vers sur sa jambe. Ceux-ci étaient tellement voraces qu'ils allaient manger sa jambe sans se poser de questions. Ishida allait assister à la disparition de sa jambe en moins d'un jour. Tout cela bien sûr dans une douleur pas piquée des vers.

Urash regarda les vers disparaitre comme par magie. Mais ce n'était pas possible ! Pas ici. Cela demandait des pouvoirs d'une puissance énorme d'utiliser la magie ici. Et encore plus sur les aspects physiques. Mais à malin, malin et demi. Si la torture lente ne fonctionnait pas la torture rapide s'imposait. Urash fit chauffer une lame et s'en servit pour marquer au rouge Ishida vérifiant que la chaire prenait bien la marque dudit fer.

Ca m'énerve tous ces magiciens qui nous empêchent de faire notre métier correctement. Va falloir créer un syndicat des bourreaux ...
Enfin bref je m'égare. Tu as des choses à me dire maintenant ?

Vas y je t'en prie fais comme u veux parce que je sens que si ca continue je vais lui enfoncer le crâne, dieu ou pas dieu puissant dit Urash à Azilika

Il regarda avec mépris l'elfe.

Et tes dieux pourraient te ressusciter ?

Bon eh bien on changer un peu alors.

Urash avisa deux gardes non loin;

Accrochez le par les pieds. Pas d'eau pas de nourriture. Et mettez un brasero sous sa tête, ne le brûlez pas hein il doit juste avoir chaud...
On va voir si quand tu sera à moitié desséché et la tête prète à exploser tu sera aussi fier.

Personne ne me tuera sans l'autorisation de mes dieux. Et Khorne, le dieu du sang me protégera.Sache que les Dieux m'ont interdit l'accès à la mort, alors je ne risque pas grand chose, surtout comparé à toi...

Urash n'avait plus entendu d'idée aussi ridicule. Comme si on pourrait le tuer. Et ici en plus ! Déjà dans des conditions normales ne serait-ce que pour le renvoyer chez ses maitres il faudrait déployer des trésors de magie. Mais alors pour le tuer... et ici où la magie particulièrement difficile à pratiquer... Autant demander à un ours de sauter en parachute en jouant du banjo

Urash commençait à en avoir assez de cet énergumène qui lui empêchait de travailler raisonnablement.

Si tu ne peux mourir tu peux souffrir et ici on est professionnels dans le domaine... Jamais je ne te laisserais partir de ce Palais.