Une pause meritee

Elric, la lame toujours dégainée, fixait l’être de chaire et de mousse avec fascination mais aussi avec un pointe de peur. Dans les anciens manuscrits de la bibliothèque du palais d’Immryr, Elric avait lu que les Trolls, créatures peu communes, étaient de puissants adversaires, bien que peu brillants; enfin, selon les bestiaires melnibonéens. Elric, cependant, percevait dans les yeux sombres du Troll une larme d’intelligence.

Le troll se mit alors à foncer vers le blanc prince melnibonéen, qui, par réflexe, brandit sa lame noire et démoniaque, dans un mouvement defensif. Il plia les genoux et plissa les yeux. La créature avançait, rapidement, vers lui.

La bête trollesque foncait à vive allure vers le doux albinos lorsqu’il s’arrêta brusquement. Un rictus de douleur se grava sur son visage simiesque verdâtre. Il se prit le bras dans la main et poussa un cri de douleur, mais reprit sa course vers Elric aussitôt, encore vacillant. Elric se prépara à affronter la bête.

Lorsque le monstre arriva à sa portée, il bondit sur son bras sain et couru le long de celui-ci jusqu’à son épaule, de laquelle il sauta derrière le Troll blessé. Celui-ci était trop lent pour réagir immédiatement à l’acte de d’Elric. Le prince en profita donc pour se poser une question : « Devait-il combattre le Troll ? Ou devait-il essayer de communiquer avec lui ? » Il opta pour la deuxième option.

Le prince et doyen de la décadente race melnibonéenne se mit alors à fouiller dans les recoins brumeux de son esprit pour, peut-être, trouver une rune ou un sortilège de quelque sorte qui pourrait lui servir à apprivoiser, à désinvoquer ou même à communiquer avec le Troll. Aucune rune ne lui vînt, mais il se souvînt que les plus brillants Trolls utilisaient une langue étrange à la pronnonciation peu commune.

Si seulement il réussissait à se souvenir. Seulement d’une phrase, d’un mot.

C’est alors qu’il se rappella la langue mystérieuse des Trolls.

« Wao yuc idwo ! Rao esselb ? Wao yli uokls !? Co rao esselb, wao yli vlsos. »

Elric n’était pas totalement sûr de ce qu’il venait de dire, mais, d’après lui, c’était plus ou moins exacte. Il doutait légèrement de sa pronnonciation. Il leva sa lame, se préparant pour une hypothètique nouvelle attaque.

Elric, toujours la lame levée devant sa personne, fixait le monstre lent, toujours retourné. Le silence n’était percé que par les chants relaxant des oiseaux de la forêt. Elric abaissa sa lame, lentement. Celle-ci exprimait son envie de mordre dans les chaires tendre du Troll par un doux murmure, peut-être même une chanson, une chanson macabre et effrayante écrite dans une langue que seule l’épée pouvait connaître. La lame se mit à avoir des spasmes d’excitation et à être parcourue de flammes noires translucides.

C’est alors que le silence fût détruit, par un mot unique répété deux fois de suite. Le Troll se mit ensuite à parler dans sa langue. Elric avait du mal à comprendre ce que disait le Troll, à cause de son accent. Il comprit cependant que, d’après le Troll, il n’aurait dû être ici.

La bête se retourna rapidement, bien plus rapidement que ce qu’Elric aurait pu imaginer. Elle frappa, sûrement au hasard, mais ses poings étaient si énormes qu’ils auraient atteint Elric d’à peu près n’importe où. Le doux prince albinos fît un bon puissant et oblique pour échapper au poing du monstre, mais les lianes qui pendaient de ses avant-bras l’agripèrent, comme si elles étaient vivantes et douées de conscience, comme Stormbringer, la lame noire et perfide forgée dans un métal inconnu par des dieux-démons ancestraux.

Elric fût rapidement projeté en l’air, bien qu’il ne s’en rendit pas compte, vu la vitesse à laquelle le coup était arrivé. Alors qu’Elric planait dans les cieux, il lâcha Stormbringer qui alla se ficher à quelques mètres de l’endroit où il attérit, quelques secondes plus tard. En frappant le sol, il poussa un juron dans sa langue maternelle et apperçut pendant l’espace d’un centième de seconde un nouveau personnage, ressemblant à un Melnibonéen. Bien que ce ne pouvait en être un, car la race s’était éteinte dans une autre réalité. Peut-être un être apparenté.

Le prince blanc comme neige fût tiré de ses rêveries par la douleur que lui infligeait son dos meurtrit. La douleur était telle qu’il ne prêta même pas attention à l’énorme poing rocailleux et vaseux qui foncait sur lui, se préparant à l’écraser. Il ferma les yeux, se croyant libéré.

Les secondes passèrent cependant sans que la douleur ne lui parvienne. Il ouvrit alors lentement les yeux, croyant d’être arrivé en Enfer, directement. Il ne vu rien qui ressemblât de près ou de loin à l’enfer et à ses neuf niveaux de souffrance mais bien Stormbringer, la lourdre lame noire qui flottait de tout son long au-dessus de lui et qui retenait le poing du Troll, comme si elle avait été tenu par un dieu, comme un enfant tenant une aiguille.

Elric saisait alors le manche de la lame d’une main et appose sa paume sur la lame. D’un simple mouvement du poing, il repousa le bras du Troll, comme si il avait été dôté d’une force surhumaine. Elric se dit qu’Arioch ne voulait pas que son douce brebis servante et attentionnée ne meurt écrasée par le poing d’une bête de cette réalité avant que son destin ne se soit réalisé.

Il se releva, sa douleur ayant été annihilée par la force que lui avait procuré Stormbringer.

- Rsabb! Wao yuc gaibaos zuos ecnartuo ù rao! URRLD!

Elric leva la main, paume ouverte et brandit Stormbringer, près à attaquer.

- Ca ri zuos id yuc tad wigl-tnem, wao ril rao !

Elric regarda alors la bête droit dans les yeux, s’attendant à une riposte violente.

Le Troll se précipita vers son nouvel adversaire, qui fut surprit de cette soudaine attaque, en hurlant à en crever les tympans, il frappa de toutes ses forces en plongeant son poing dans le sol vers Ishida qui évita et qui prit ses distances.
Mais d'énormes fissures se formèrent là où le Troll avait frappé, et une, qui se distinguait des autres par sa taille, se dirigea tel un éclair vers Ishida. Les arbres sur son passages se brisèrent sous le choc et une fois que la fissure atteint l'elfe, qui n'eut pas le temps de réagir, des longs pics de roche se formèrent.
Grâce à une prouesse incroyable, Ishida évita les pics les plus mortelles mais n'en sortit pas indemne...
En em ysldk yuc yais ud jusdogasl, nlidl erutaérc.
Dit-il d'un air calme et posé à Elric, puis, il attendit une réponse.





PS: Ishida, je te laisse le choix de tes blessures, précises les dans ton prochain post.

Elric fixait toujours le Troll, ses yeux de rubie ne quittaient jamais ceux du monstre. Dans ces yeux primitifs, Elric voyait de l’intelligence, des emotions, une âme. Stormbringer se mit à trembler en s’imaginant boire l’âme du Troll. Cela fît frissonner le prince blanc. Il haïssait vraiment son épée, démoniaque créature de l’enfer.

C’est alors qu’Elric entendit quelqu’un parler près de lui. Il quitta la créature des yeux et dévisagea quelques secondes l’elfe se tenant à quelques mètres de son être. Il éprouvait un profond mépris pour cet être trop non-chalant devant la menace énorme qu’était ce Troll. L’être aux traits vaguement melnibonéens demande alors à Elric et, si il eût bien compris, au Troll, qui ils étaient. Elric trouva la question assez innaproprié pour le moment. « Demi-singe! » pensa Elric. Il se contenta de détourner les yeux de l’homme et recommenca à fixer le Troll, créature minérale et végétale.

La bête rocailleuse ne semblait plus vouloir de mal à Elric, enfin plus pour l’instant, car elle se détourna de lui et se précipita sur l’elfe qu’Elric venait d’insulter, comme il l’avait déjà fait avec Elric. La bête hurla, ce qui forca Elric à lâcher Stormbringer et à se couvrir les oreilles de ses mains osseuses et blanches comme le lait.

La bête frappa le sol, ayant pour effet de faire trembler la terre et de la fissurer à plusieurs endroits. Le prince de l’ancienne race millénaire évita rapidement une fissure en sautant par derrière, sur une distance d’environ 3 mètres, il s’éloigna ensuite un peu, observant le combat de géant et de l’elfe de loin.

Elric fût stupéfait de voir la puissance du colosse qui faisait jaillire d’énormes pointes de pierre du sol, comme si ils les avaient créé, grâce à quelque pouvoir élémentaire. L’une de celles-ci l’avait atteint à la jambe, et l’avait apparemment cassé, et une autre à l’estomac. Celui-ci saignait abondemment. Les gênes de melnibonéen d’Elric lui revinrent et il fût déçu de ne pas avoir vu les entrailles de l’elfe se déverser sur le sol.

Le troll arrêta ses attaque et se tourna vers Elric et lui adressa la parole, en langue Troll. Elric n’eût cependant pas le temps de lui répondre car l’énorme bête fût bien vite happé par un énorme rocher apparu du néant des mains de l’elfe qui, un peu avant l’incident, s’était mis à s’exprimer dans une langue ressemblant au Haut-Melnibonéen, mais plus primitif, avec moins de voyelles longues et plus de consonnes dures.

L’elfe au langage bâtard couvrait le Troll se rocher. Celui-ci semblait ne pas avoir vu les attaques venir et était totalement pris au dépourvu. Un dernier bloc de pierre l’atteint et il s’écroula lourdement sur le sol, près du lac.

Le demi-singe aux traits melnibonéens se prépara alors à porter un coup qui, d’après son expression facial, était, d’après lui, mortel. Elric, bien que doutant fortement de la réelle puissance de la bête s’élança vers l’homme dont il frappa le genoux du revers de sa lame. Stormbringer se mît à gémir car elle aurait bien aimé goûter à l’âme de l’elfe, aigre-douce.

L’elfe vacilla et esseya de se redonner fière allure en s’accoudant au tronc d’un arbre, tout près. Il leva Stormbringer et colla sa pointe à la gorge de l’homme. La lame émit un son semblable à un soupir et elle s’hirissa de flammes noires, mauves et bleues. Elles n’étaient pas chaude, elles étaient froides.
- Vermine ! Attaquer un adversaire qui parlemente est un acte de lâcheté Honte à toi, à ton nom et à ton âme. Si tu essaies de ne faire que le plus petit des mouvements, la pointe de ma lame entaillera ta chaire, buvant son âme, ta personnalité et ta vie. J’aimerais bien me nourrir et nourrir mon épée de ton âme futile, cependant. Je ne le cacherai pas. Je me sens faible.

Elric lâcha ensuite Stormbringer, qui, elle, ne changea pas d’emplacement, suspendue en l’air tel une feuille morte ne voulant toucher le sol. Il alla rejoindre rejoindre le Troll et s’apperçut que la blessure au bras dont il avait souffert s’était agravé, faisant pourrir son avant-bras complet. Elric, voulant aider la bête se mit à la recherche d’une rune pouvant lui permettre d’invoquer quelque élémentaire de la terre qui aurait le pouvoir de soigner la blessure du Troll, lui aussi fils de Grom. Il finit par la trouver, le front en sueur.

Grom, Seigneur dont nous sommes les fils,
Seigneur de la couleur de ses iris
J'appelle un de tes serviteurs
Car, maintenant, sonne son heure
qu'il vienne, je t'en supplie
Seigneur Grom dont la vieille peau, de la terre
forme les plies.

Lorsqu’il eût fini de réciter les doux mots, dans le language ancien des décadents melnibonéens, la terre trembla légèrement et une masse en émergea. Mesurant environ trois mètres, l’homme avait la peau semblable à l’écorce, ses cheveux étaient faits de feuille, sa barbe de mousse et ses pieds étaient semblables à des racines.

- Que veux-tu au serviteur du Seigneur Grom, mortel ?
- Non, je ne suis pas mortel, bien que je le veuilles. Je voulais simplement vous demander de soigner mon ami Troll, blessé lors d’une attaque dont je n’ai pas la souvenance.
- Ne veux-tu pas autres choses, Prince des Ruines ?
- Non, ce sera tout.
- Si tel est ton désir.

L’homme végétale se pencha donc promptement sur la blessure du Troll et s’arracha une touffe de ses cheveux verts et fibreux et en entoura la blessure magique. Il disparût ensuite de la même façon dont il était apparut. Lorsque toute trace de son ancienne présence fût détruite, ses cheveux de feuilles tombèrent de la blessure du Troll, celle-ci guerrie.

Elric retourna rapidement vers l’elfe et se saisit de sa lame, dont il se servit pour entailler les vêtements de l’homme. Il lui coupa une mèche de cheveux et la mit dans sa bourse.

- As-tu quelque chose à dire, avant que je ne boives ton âme ?

Elric attendit la réponse.

Urash arriva dans la clairière suivi des mages. C'était un véritable champs de bataille. Il se demandait comment si peu de personnes pouvaient faire autant de dégâts. Il vit des bouts d'Azilika éparpillés sur plusieurs mètres. Il restait trois combattants pour le moins impressionnants; un énorme troll, un elfe et une créature qu'il ne connaissait pas. A vrai dire les combattants ne l'intéressaient que peu. Il était venu pour sauver Azilika mais ne savait pas comment faire. Il s'adressa au mage de fer :

Et maintenant, que dois-je faire ?

Il se trouve plus loin, suis-moi!
Dit-il en se déplaçant avec ses conjénairs vers l'endroit ou Azilika gisait

Mage de fer

(suite dans le post esprit frappé)

Elric se tenait fièrement devant son pathétique adversaire, descendant du haut peuple melnibonéen. Ses yeux rougeâtres injectées de sang fixait la bête qui allait vite oscire. La créature commença donc à parler, mais, ils étaient trop sûr de lui. Quelque chose d’immonde allait se passer. La lame du Demi-Singe s’illumina donc d’une lumière d’une teinte de bleu que jamais Elric n’avait apparçut, même dans les autres sphères de réalité où il avait accompli sa destinée. Le primate sourit, fier de ce petit tour de magie dont il était l’auteur. Il lui déclara qu’il n’allait pas mourrir aujourd’hui.

Elric fixait toujours l’animal, étonné, mais rieur. Un rictus maladif se dessina alors lentement sur son visage alors qu’il continuait de fixer l’elfe miséricordieux. L’homme commença alors à parler dans une langue qu’Elric n’avait jamais entendu, mais elle ressemblait légèrement à la langue des Hommes à Échasses de l’île de R’lin K’ren A’a. Peut-être en était-il le descendant ?

Le doux prince au visage d’ange fût vite propulsé loin de là, par une force mystérieuse qu’il n’eût pas le temps d’apperçevoire. Il fût bientôt recouvert d’une terre dure et compacte. Elric ne savait pas si il s’était enfoncé ou si la terre l’avait recouvert. Tout s’était passé trop rapidement.

- Qu'est-ce que tu disais dejà, je ne suis plus sûr de tes termes. Piètre personne, tu ne merites même pas mon respect.

- Ha ! Ça je l’avoue. Je suis un bien pauvre personnage et ne mérite le respect de personne. Tu as bien raison, demi-singe. Dit Elric, rieur.

L’elfe ne répondit pas et ne contenta se venir libèrer le Prince des Ruines, comme si ses dernières paroles avaient créé une franche camaraderie, nuancée d’une compétition éternelle, entre les deux hommes de races apparentées. Elric se releva, enlevant la terre de son armure de quelques mouvements de poignet.

- Elric de Melnibonée, Prince des Ruines, Assassin de sa Race, Champion Éternel, Porteur de Stormbringer la Noire, Homme de Mains Amours et de Mains Meurtres. Qui es-tu donc ? Lui demanda-t-il en rengainant Stormbringer qui hurlait de mécontentement. Elric crut même entendre un juron, dans la langue ancienne des melnibonéens, de la part de l’épée.

Elric, n’attendant pas la réponse grimpa dans un arbre proche et cueillit deux pommes, de la grosseur de son poing. Lorsqu’il descendit, il donna la plus rouge à l’elfe et mordut lentement dans la sienne, laissant le sang sucré du fruit humecter ses lèvres vermeilles.

- Qu’as-tu donc dit ? Je n’écoutais pas.

Elric attendit donc que l’elfe répète.

(HRP: je suis deja parti mais bons ! HRP )

Ishida boitait mais fit semblant d'aller toujours tres bien.

Je m'appele Ishida.... Koryam Ishida. Je dois accomplir ma Destinée maintenant. Viens si tu veux. Je sens une chose en toi.

Trodd était immondément déçu, il avait cru voir du bon dans cet humain mais ils étaient tous les mêmes! et ne se souciaient gère des autres! Elric semblait déjà l'avoir oublier! Il aurait vraiment espérer pouvoir devenir son ami mais celui-ci ne se souciait plus de lui. Alors Krux décida de se relever, Ishida, surpris, leva son sabre vers le monstre mais il finit pas remarquer que celui-ci n'allait pas l'attaquer. Krux contempla un bref instant les deux humains, puis, il dit d'un air un peu triste:
Sel piwuid cad raic sel semêm...
Puis il leur tourna le dos et s'en alla vers les profondeurs de la forêt...








(Si l'un d'entre vous veut me récupérer, c'est le moment.)

(HRP : desole je ne suis pas cense etre dans la foret mais en ville ^^ )

Elric regarda Ishida partir, blessé. Il n’y porta points attention et termina sa pomme, dont il lança le trognon pathétique dans un buisson. Le prince était penseur. La lame de cet Ishida ressemblait à Stormbringer. Peut-être en était-ce la cousine forgée par la loi ? Elric ne le savait pas, et ça l’intriguait. Il hésita quelques minutes à rejoindre l’elfe, mais se souvînt du sort qu’attendait ses compagnons: La mort et la damnation.

Elric balaya ensuite les alentours du lac de ses yeux d’amandes rougeâtres. Il apperçut le Troll avec qui il avait combattu qui s’en allait, la mine triste. Il s’enfonça lentement dans les bois. Elric, qui ressentait au fin fond de lui même que la tristesse du Troll était causé par sa personne se mit à courrir en direction du Troll, qu’il rattrapa assez rapidement, car celui-ci ne marchait que très lentement.

Arrivé à ses côtés, écarta les bras, lui barrant ainsi le chemin, et dit :

- Rsabb ! Yio-nl r’lqadyuvdue kudc rad elbanimretni gaoeuv, uwo ?

Elric fixa le Troll à l’air maussade et attendit sa réponse.


[HRP: Petit Poste, Malheureusement. Je m'en excuse]

Elric acquiesça et se mit à suivre son ami Troll, vers de nouvelles aventures sombres et hypothètiques.