1er RP MASSIF !

Urash arriva au campement déjà considérable des forces de la Reine. Il était à la tête d'un petit régiment d'élite. Il commandait tout au plus une quarantaine d'hommes mais chacun de ces hommes valait au moins 15 zombies. Tous y compris Urash montaient des bêtes indéfinissables ressemblant à des tigres blancs aussi grands que des destriers. Les guerriers étaient tous vêtus d'armures faites de plaques de métal et de cuir usé. Chacun avait ses propres armes et l'ensemble donnait un mélange hétéroclite mais ô combien efficace.

Messieurs je ne vais pas vous faire l'affront de vous expliquer votre métier. Cette fois il n'y aura pas de prisonniers. Tuez tout ce qui vous passe sous l'arme. Et nous nous installerons là-bas pour l'instant. Je vous expliquerais le plan lorsque je serais moi-même plus informé.

Le battaillon monta le camp un peu à l'écart des autres, préférant rester seuls plutôt que de se mélanger au reste de l'armée. On ne mélange pas les torchons et les serviettes comme on dit ...
Une fois toutes ces formalités remplies, Urash alla dans la tente de l'Etat major se renseigner sur son rôle exact dans cette bataille.

[hrp] qui est le chef de l'armée ? ce serait bien que celui qui remplit cette fonction m'explique un peu mon rôle dans cette bataille[/hrp]

Urash vit passer Tàri au loin. Visiblement elle voulait l'éviter. Il se dit que l'obliger à le voir ne serait sûrement pas la bonne solution. Il s'en retourna donc dans le quartier des chefs, la mort dans l'âme. Maintenant que le philtre d'amour s'était dissipé, ses sentiment envers elle étaient différent, il étaient plus naturels, plus sincères aussi. Ce n'était plus une passion foudroyante mais plutôt comme une plaine légère mais persistante que sa vue seule ranimait. Forcément ce genre de pensée n'aide pas tellement juste avant un combat.

Tiens Azilika, il s'en est passé des choses. Tu as retrouvé un corps qui te conviens ?

Urash déposa la grosse bague de la liche sur la table, un peu fort. Cela l'avait assez éprouvé de porter avec lui l'esprit en permanence. En contrepartie il avait gagné un allié inestimable et à cette seule pensée il se dit qu'il ne perdait pas tant que ça au change.

Aurais tu reçu des ordres de mission à nous partager ?

Urash ne dût pas réfléchir longtemps, il y avait un moment qu'il désirait quelque chose

Je veux un domaine, sur lequel je serais le maître absolu à défaut de ce que tu ne pourrais m'offrir.

Il se disait que pour un liche, Azilika était quand même quelqu'un de respectable; au moins quelqu'un qui avait le sens du donnant donnant. Pas comme certaines... et cela lui crucifiait d'autant plus le coeur de penser de pareilles choses.

Ishida trainait a travers les tentes des Affranchis. Ca l'ennuyait d'etre chef de bataillon mais il devait faire avec. Il souhaitait voir son camp gagner mais il voyait bien que tous les hommes avaient un moral defaitiste.
"Ca s'annonce mal, ici !"
Ishida se dirigeait vers la tente principal, un peu plus grande que les autres, pour retrouver les autre generaux des Affranchis. Il entra et parla ainsi:

Eh bien, Messieurs qu'attendons-nous ? Qui sera notre chef ?

(HRP: Pour l'instant je suis le seul Affranchi et ca m'ennuie beaucoup. Qui veut etre "Le Chef" parmi nous ? HRP )

Euh ben je pensais à un domaine plus physique mais c'est pas grave, ne t'embête pas. J'ai autre chose; je voudrais une partie du Savoir. Je voudrais la connaissance de l'invocation, la capacité de me faire aider par des monstres et démons tels que je t'en ai déjà parlé une fois il y a quelques temps.
Ca n'a rien à voir mais pour la stratégie, on fait quoi ?

Urash était impatient. Comme toujours, la patience ne faisait pas partie de ses vertus primordiales...

(HRP: Je fais comment, je suis tout seul ! HRP )

Un messager arriva, en sueur, il ne devait pas s'etre arreter tres souvent et avait du tue ses chevaux.

Messires, Sa respiration etait saccadée...Messires, nous venons d'apprendre que l'ancien General est... est mort, messires. Il est mort.
Quoi ?Cria IshidaMais c'est impossible ! Qu'est-il arrive ?
Il... Il est tombe dans une embuscade de bandits.
De bandits ?
Si, Monseigneur. Ses troupes ont ete decimees.
Merci, Ami. Vas soigner ton cheval, maintenant, il doit etre presque mort, vu la tete que tu as.
Ishida se retourna vers la table ou etaient les grands Affranchis de sa generation
Messieurs, nous avons de gros soucis. Il nous faut un commandant des Armees, ainsi qu'un nouveau General. J'aurais cru que notre general aurait la bonte de venir nous enlever cette epine du pied mais au lieu de ca, il nous en met une de plus. Bon, que faisons-nous alors ?

Ishida regarda les Affranchis, tous avaient l'air ebahi par la nouvelle, aucun ne voulait reagir aux nouvelles qui etaient de pire en pis.

Elric, qui avait précédemment quitté Krux, car celui-ci menait une vie de Troll peut satisfaisante pour toutes autres races, dont les melnibonéens. Il avait commencé à marcher vers le Nord-Est, pendant trois jours. Pendant trois-jours il traversa une épaisse forêt composée en majeure partie de conifères bicentenaires. Au fur et à mesure que les jours avançaient, ses réserves d'herbes diminuaient et, sa vie se faisait de plus en plus en danger. Il se servait bien sûr de Stormbringer de temps en temps, sur des animaux, pour se sustenter énergiquement pendant quelques heures, mais il répugnait à agir de la sorte, il le faisait donc le moins possible.

À son quatrième jour de marche, le Prince Damné déboucha sur un énorme champs de bataille. À gauche, se dressait un bataillon fétiche composé de gens normaux, d'humains et d'elfes. À droite, par contre, se dressait une énorme armée dont les soldats n'étaient point définissables. Certains été déjà morts, et d'autres n'avait jamais apparemment fait partie de ce monde auparavant. Elric doutait bien que le nombre était en faveur de l'armée sombre. Il n'était pas le seul à penser cela, car il voyait, même d'où il était, que sur les visages de guerrier de droite s'étaient gravés d'étranges rictus de peur.

Son épée, Stormbringer, gémit.

- Qu'y a-t-il, Stormbringer ? Cette affrontement t'excite, chère soeur ?

Il eût pour seule réponse un nouveau gémissement, plus fort et plus articulé. Il prit cette réponse pour un «Oui» et se dirigea vers le bataillon pathétique à sa droite.

L'affrontement qui allait se dérouler sur ces terres profanes lui rappelait étrangement deux évènements de sa vie: La Bataille d'Immryr où il débarqua, avec nombre de vaisseaux pirates Vilmiriens, à Immryr, en Melnibonée, et détruisit et pilla la ville qui l'avait vu naître. Le deuxième évènement n'était autre que la Dernière Bataille, où il commandait un escadron de Dragons contre les troupes difformes du Chaos. Elric pensa que les Dragons Melnibonéens seraient bien utiles aux maigrichons à sa droite.

Elric avançait de plus en plus vite, impatient de s'enrôler dans cette armée et de vivre un peu d'action. Il se doutait aussi un peu que de participer à cette bataille faisait partie de son Destin, sinon Stormbringer n'aurait pas voulu y participer.

Arrivé au camp, il pénétra dans la masse chaotique et incertaine du bataillon, se retrouvant au beau milieu d'une foule d'hommes en sueur et apeurés. Il examina les alentours des yeux et perçut Ishida, non-loin de l'endroit où il se trouvait. Il se mit donc à courrir à sa rencontre.

Arrivé aux devants d'Ishida, il dégain sa lame noire qui gémissait et libérait milles flammes noires et mauves et répendant une aura maléfique qui rendait inconfortables les hommes qui entourait Elric. Il la leva haut dans les airs et dit d'une voix forte, puissante et intimidante qu'on entendit même des camps ennemis :

« - Moi, Elric de Melnibonée, Prince des Ruines, Seigneur d'une Race Éteinte, Porteur de Stormbringer, jumelle de Mournblade, Moi, Elric de Melnibonée, Nécromandien de Renom et Loup Solitaire et Gynécide je me porte volontaire pour commander tes hommes, seigneur Koryam Ishida ! Et je jure de porter la victoire à la Loi et non au Chaos et à ses immondes rejetons ! »

Une acclamation surgit de la foule qui reprit espoir aux mots de l'albinos. Quant à lui, Elric regardait toujours Ishida, un petit sourire était né sur le bord de ses lèvres. Il était apparemment arrivé juste à temps.

Elric se tenait là, dans la tente. Devant lui, autours d'une table étaient une poigné d'hommes et de femmes qui discutaient stratégie. Elric n'était guerre intéréssé par ces balbutiements, il était melnibonéen après tout et son peuple n'avait pas l'habitude de créer de stratégie: Ses ancêtres rassemblaient toutes leurs troupes et attaquaient, dans un chaos bizarre et extraordinairement organisé, avec Dragons et Invocations Ocultes.

Elric fût vite tiré de ses rêveries par Ishida, qui lui demanda si il avait d'autres idée pour le combat. Il acquiesça et lui fît par de ce qu'il pensait :

- Seigneur Ishida, j'ai combattu dans bien des guerres et dans bien des batailles opposant la Loi et le Chaos, le Bien et le Mal, les Affranchis et les Muyvilois, et je n'ai qu'une chose à dire: Il faut faire attention, les êtres maléfiques ont souvent recours à des pratiques déloyales, pour ne pas dire tout le temps, je suis moi-même de ce genre-là. Opter pour la défense et n'attaquer que lorsqu'une brèche dans leur armée se forme serait, d'après moi, la meilleure option. Je possède, personellement, quelques runes qui pourraient nous être utiles, bien que je ne sois point sûr de pouvoir bien contrôler les bêtes de ma création sur cette sphère de réalité.

Elric prit une pause pour respirer et avaler la salive qui s'amassait dans sa bouche.

- Bien que nos ennemis soient sans l'ombre d'un doute très puissant, il me paraîtrait impossible qu'ils sachent conjurer mes invocations. Sinon, je veux bien être général et vous assister dans la bataille. Stormbringer en serait aussi très heureuse.

Stormbringer, la lame noire et perfide d'Elric émit un gémissement affreux et de grands yeux emplis de peur commencèrent à fixer la lame qui commencait déjà à être parcourue de flammes.

« Pas tout de suite, Stormbringer, ma soeur. » Murmura Elric à sa lame, à mi-voix, avant de retourner son regard à Ishida et aux autres personnes, debouts autours de la table.

Elric, sans arrêter de regarder les autres gens, fourra sa main dans sa poche, saisit une herbe couverte de poils, tel une plante apparentée aux kiwis orientaux, et la mâcha longuement avant de l'avaler. Il sentit ensuite une énergie nouvelle afflué en son corps.

Urash retourna dans ses quartiers, avec ses hommes. Comme d'habitude ses supérieurs ne voyaient en lui que sa force brute et n'avaient pas assez de conscience tactique pour imaginer pouvoir l'employer à autre chose qu'un assaut violent en règle. Mais tant pis il avait l'habitude maintenant. Il était tout à fait capable de remplir pareille mission.

Messieurs nous allons servir de diversion. Nous devrons mener un assaut frontal aussi fort que possible pour les obliger à lancer le maximum de leurs effectifs. Je compte sur vous; tous leurs hommes devront être nécessaires à nous contenir. Je pense que cela ne vous posera pas de problèmes.

Seigneur, cela va nous coûter cher en vies !

Vous vous croyez irremplaçable soldat ? Ne vous inquiétez pas, j'ai la technique, nous aurons besoin de troupe de contact, d'archers et de balistes voir quelques mangonneaux et avec ça nous les tiendrons toute la semaine si il faut.