1er RP MASSIF !

Urash se retourna en entendant la toile se déchirer. Il vit la drow assise en tailleur se mettre en colère. Il l'écouta tranquillement.

C'est très probable et c'est pour ca que je devrais les obliger à sortir tous leurs effectifs. A moins, comme je le suppose, que tu aie une meilleure idée ?

Urash se doutait qu'elle ne faisait pas une intervention pour le plaisir d'en faire une mais qu'elle avait déjà préparé une autre stratégie. Enfin il l'espérait.

Elric accepta les cinq cents guerriers que lui offrait le seigneur-guerrier Ishida, en plus du poste de Général. Il plongea ses pupilles rouges comme le sang dans les yeux ambiguës de l'homme et lui serra la main, tout en lui murmurant à l'oreille : « La bataille sera ardue, mon ami, mais ne t'inquiètes pas, j'ai plus d'un tour dans mon sac pour t'aider à gagner la cause auquel tu tiens. » Après ces mots, Elric se détourna de l'elfe et sortit de la tente et se dirigea vers un espace dégagé, un peu à l'écart du campement.

Le doux prince de la race damnée s'agenouilla et chiqua une nouvelle feuille de la plante poilue qu'il avait précédemment ingurgitée. L'énergie qu'elle lui fournit lui donna la force de chercher au plus profond de son esprit brumeux et même au plus profond de tous les esprits de tous les seigneurs melnibonéens une rune qui pourrait leur être utile.

Il commença par chercher une rune qui pourrait lui permettre d'invoquer une créature élémentaire, mais il se ravisa rapidement, se rendant compte qu'aucun de ses amis élémentaires n'aurait de pouvoir ici. C'était un endroit dénué de grande masse d'eau et il doutait que Brom veuille l'aider de nouveau après si peu de temps.

Elric se maudit lui-même de ne pas avoir d'alliés dans les élémentaires du feu, bien que la logique lui affirma qu'eux aussi lui aurait été inutile. Il ne pourrait donc pas invoquer de soldats spirituels en renfort, seulement des bêtes aidantes.

En pensant à cela, il recommença sa recherche de rune. Celle-ci, encore fraiche dans son esprit, lui revînt rapidement. Il posa l'une de ses paumes sur le sol et il leva l'autre vers le ciel et se mit à chanter les étranges mots de l'Ancienne Langue du peuple décadent qui avait autrefois peuplé une île. Les voyelles longues n'était interrompues que par de sifflantes consonnes. Sa voix devenait de plus en plus aiguë à chaque mot qu'il prononcait.

Au bout d'une heure de chant, la voix de l'albinos n'était plus que sons imperceptibles à l'oreille humaine, supplices affreux pour les animaux. Il gesticulait maintenant d'une façon horrible, comme un dément, sa langue se tordant dans sa bouche.

C'est à ce moment qu'il se tut. Plus aucun bruit n'était produit par la nature aux alentours. Même le vent ne sifflait plus. Un grondement se fit entendre et une fissure apparut à une dizaine de pied devant Elric. De celle-ci surgirent sept bêtes porcines.

Elles avaient l'allure de porcs qu'on aurait trop engraissés et qui seraient morts à cause de leur sur-poids, mais ceux-ci vivaient et n'étaient point des morts-vivant. Leur mâchoire supérieures étaient transpercée par deux énormes canines recourbées partant de leur mâchoire inférieure, celles-ci étaient cariées jusqu'à la moelle. Leur corps était aussi couvert de pustules suintant un liquide verdâtre répugnant. C'était des Oonai, des bêtes forgées par les ancêtres d'Elric et qui avait la capacité de prendre toutes les formes imaginables, vivantes ou non.

Elric reprit une dose de Nodoilon et repartit au campement avec ses septs porcs de l'enfer. Arrivé à celui-ci, tous les regards étaient portés aux bêtes qu'il ramenait. Elric, qui était habitué d'en côtoyer ne voyait plus qu'en ces bêtes des immondices utiles. Il s'assit sur un banc futile et, entouré des septs Oonai, il attendit l'arrivée des généraux et d'Ishida pour leur remettre à chacun l'une des bêtes comme coursier.

Excusez moi d'avoir penser que vos morts serait assez bon pour empecher des espoions d'entrer! s'emporta Suluro.

La foule s'agglutina rapidement autours d'Elric et de ses sept Oonai. Apparemment, elles dégageaient une aura qui effrayait les troupes mais, en même temps, les fascinait. Elric sourit légèrement, se rendant compte qu'il était bien le seul être de ce monde à ne plus être intéresse par les Oonai d'une autre façon que comme arme de guerre. C'était d'ailleurs la raison de leur création par le peuple du prince.

Après une quinzaine de minutes d'attente, quelqu'un s'approcha d'Elric. Celui-ci crut d'abord qu'il s'agissait de son ami le seigneur Ishida, mais c'était, en faits, une très belle jeune femme, apparentée à la même race qu'Ishida. Elle avait de longs cheveux noirs qui cascadaient dans son dos et sur ses épaules jusqu'à sa taille. Elle rappela à Elric sa cousine et amante Cymoril et l'Impératrice de L'Aube Myshella de Kaneloon, bien qu'elle n'eut pas le charme purement melnibonéen de ces dernières.

La femme s'approcha lentement de l'albinos, sans pourtant le regarder, car elle examinait les Oonai, et lui demanda ce qu'était ces choses. Elric comprit que « ces choses » référait aux Oonai. Il n'était pas étonnant qu'elle utilise le terme « chose » ne connaissant pas ces bêtes.

Elric se leva et fit face à la femme. Bien qu'elle fut très grande, Elric l'était quand même plus. Il portait d'épaisses bottes en cuir ancien, c'était donc explicable. Le prince s'inclina promptement devant la dame, comme telle était la coutume à Imrryr, et lui saisit la main qu'il effleura de ses lèvres vermeilles.

- Ces choses, ma douce dame, sont des Oonai, des bêtes créées par mes ancêtres, il y a de cela plusieurs milliers d'année, dans leurs laboratoires occultes où ils se livraient à de décadents et immondes actes qui ferait pâlir de peur le visage de n'importe quel brigand. Bien qu'affreuses, ces créatures peuvent changer de forme quand bon leur semble, si on leur en donne le droit, ou lorsqu'on le leur indique. Regardez.

Elric se dirigea vers l'une des Oonai, s'accroupit et murmura dans l'oreille du porc quelques mots, que nul ne put comprendre car prononcés dans la langue des seigneurs-dragons. Le porc tout de suite prit la forme d'une balle de chaire torturée animée de spasmes affreux et changeant de couleur, dont certaines inconnues des troupes et de la femme.

Après plusieurs longues de secondes de spasmes horribles, la créature prit une forme définitive : Elle ressemblait maintenant à un grand cheval dont la robe, d'un bleu pâle envoûtant parsemé de tâches éthérées violettes, faisait vibrer la lumière autour de lui. Ses sabots semblaient s'enfoncer dans la matière même du sol et devenaient flous avant de toucher le sol. Les poils de son cou, roses, flottaient dans un vent imaginaire et ses yeux, en amandes, étaient remplis d'intelligence.

- Le changement est drastique. Dit l'albinos en désignant l'équidé de sa main gauche.

Après ces quelques mots, il se rassit et fit signe à la bête de reprendre sa forme indigeste originelle, ce qu'elle fut bien qu'à contre-coeur.

Je ne comprend pas votre énervement, tout le monde a le droit de savoir notre plan, sauf les affranchis! Pourquoi donc voulez vous le garder secret de vos frères d'armes? Belle démonstration de confiance... rétorqua Suluro.

C'était maintenant à Urash de s'énerver;

Bande de gamins ridicules et stupides. Vous mériteriez du fouet ! A force de hurler de la sorte nos ennemis n'ont pas dû envoyer des espions pour entendre notre plan ! Alors calmez vous immédiatement. Nous allons procéder autrement. Suivez moi je vais vous expliquer cela autre part.

Urash les entraina dans un endroit désert, dans une plaines complètement vide.

Azilika, vérifie qu'il n'y a personne d'invisible dans les parages. C'est fait ? merci.
Voila le plan tel que je l'imagine; les Affranchis tienne une position relativement fortifiée alors nous allons les pilonner avec les archers et les quelques machines de guerre dont nous disposons. Mes hommes se posteront derrière eux légèrement à ler gauche pour les empecher de partir dans ce sens tandis que les mages attendront derrière à leur droite mais hors de vue avec une bonne partie de notre armée pour les massacrer. Et bien sûr nous devrons donner l'impression que la majorité de l'armée se trouve ici en face d'eux pour qu'ils ne se doutent de rien. Des questions ? des avis ou d'autres idées ?

Urash était vraiment exaspéré par la situation; il pensais avoir à faire à de grands stratèges mais ils n'étaient même pas capables de préparer une petite escarmouche ridicule. Il était tellement en colère que des volutes gazeuses noires étaient apparues dans son sillage, lui donnant une allure maléfique et assez impressionnante.

[HRP : Urash, tu as trop joué à Fable II :p]

Tàri, repassa sa tête à travers la fente et commença à s'énerver elle aussi, la rigueur avait disparu dans les rangs en entendant les voix des chefs s'élever, aussi elle avait accouru dans la tente en lançant des regards sombres et vengeurs autour d'elle.
Son calme qu'elle avait réussi a acquérir avec sa pseudo méditation avait laissé place à une tempête. Elle se mit à hurler pour tout remettre en ordre. Il fallait qu'elle se fasse entendre.
La différence entre elle et eux était le sexe.
Peut-être que cela jouerait en sa faveur. Du moins la Drow l'espérait. Elle monta sur la roche qui servait de table improvisée et commença:

- Vous êtes tous des petites coureuses de remparts, la testostérone vous joue des tours messieurs, j'en reviens pas ! Personnes ne dira un seul mot pendant que MOI, je parlerai ! Espèces d'incapables ! Suluro, tu mènes les vampires à l'entrée du camps ! Tu fais ce que tu veux mais ils doivent être indétectables et doivent tuer un maximum de gens ! Surtout ils ne s'attardent pas sur leurs victimes ! Ce soir c'est TUER, pas seulement boire du sang. Ensuite, vous autres ! Urash et Raph, vous emmenez les soldats en forêt, il ne seront surement pas discret mais tant pis ! Azilika tu soignes, tu soignes, tu soignes ET TU SOIGNES ENCORE, avec tes mages. ENTENDU? Moi je pars seule, avec l'un de vous, qui voudra de moi. Ensuite on avisera ! Rien à dire?

Ca va pour moi aussi mais je préfèrerais faire un effet de pince en divisant les troupes, encerclant ainsi les affranchis.

[hrp : je n'ai jamais joué à Fable ni le I ni le II /hrp]

Compris, si tu veux je peux venir avec toi, j'ai une aura un peu plus ... hum discrète. Et vu l'efficacité de mes troupes ils seront parfaitement indétectables visuellement avant leur première attaque et ils sauront très bien se passer de moi.

Urash haussa les épaules

Avec qui tu veux, on sait même pas pour quoi faire ...

Ishida s'etait remis a la table de la tente principale. Il venait d'envoyer des messagers a ses deux principaux conseiller, c'est-a-dire Elric et Fenaro. Ils arriverent peu de temps apres.
Ishida deplia une carte sur la table. La carte representait les lieux qu'il venait discretement de cartographier en se transformant en oiseau.

Ne me posez pas de questions pour savoir comment j'ai fait. Bon, nous sommes que nous 3, on dirait, donc on va jouer la carte de Elric, la defense si je me souviens bien.
Flute, va falloir que j'achete un scribe. Il regarda les autre generaux.
Oh excusez-moi, c'etait hors-sujet.
Bon, on a peut de chances de s'en sortir mais n'en dites rien a vos hommes. Il faut garder le moral au plus haut. Des qu'on aura epuises un maximum de leurs hommes. Ce sera a nous de nous montrer. Je pense donc une technique simple, la tenaille. Est-ce une bonne idée selon toi, Elric ?

Fenaro avait reçut le message d'Ishida et c'était immédiatement rendue à la tente principale. Comme Ishida l'avait dit elle savait bien qu'ils n'avaient que très peu de chances de s'en sortir. Elle regarda avec Ishida et Elric la carte. Elle se retint de passer un commentaire quand à la provenance de la carte puis attendit l'avis d'Elric sur l'idée de la technique de la tenaille.